J'aime
Notre nature d'être humain est incomplète. Je cherche ce que je n'ai pas...
L'amour sous toutes les formes du moment qu'il me rend heureux et que je ne fais pas souffrir l'autre.
Les Grecs ont distingué différents amours :
l'amour des corps, le sexe, la procréation,
« filiae », l'amour désintéressé,
« agapê », l'amour des idées, la charité.
Je parle
Heidegger affirme qu'être au monde, c'est toujours être avec autrui : « l'altérité se trouve nécessairement impliquée autant dans le monde que je contemple que dans le langage que je parle. Elle est donc nécessaire, et même doublement, à toute prise de conscience de soi par soi. Ce qui, finalement, nous amène à dire que nous avons besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes... »
Je vois
Par peur d’être trompé, ou de se tromper, il peut nous arriver d’adopter l’attitude de Saint Thomas, l’apôtre qui ne voulait croire en la résurrection du Christ que lorsqu’il aurait vu et touché lui-même ses plaies.
La perception sensible, « ce qu’on voit » : je n’ai qu’à ouvrir les yeux pour me rendre compte de ce qui m’entoure et je peux même me voir moi-même.
Je comprends
Comprendre, envisager du dedans : un processus psychique orienté vers une fin.
Comprendre, c’est un acte par lequel l’intelligence saisit le sens global d’un phénomène, d’une notion, d’un raisonnement. C’est « embrasser par la pensée ».
« Connais-toi toi-même » ( formule, inscrite au fronton du temple de Delphes ). Connais-toi toi-même signifie pour Socrate : sache que tu n’es qu’un homme qui a des opinions, des désirs et des préjugés. Se connaître apparaît comme le but vers lequel nous devons tendre. On peut même se demander s’il ne s’agit pas de la connaissance la plus essentielle, conditionnant toute autre forme de connaissance.
Se connaître soi-même est une invitation à l'humilité. Une humilité fertile puisqu'elle permet d'approfondir une enquête anthropologique dont Socrate avait été le premier initiateur.
Pour comprendre autrui, il faut avoir la capacité de le laisser-être tel qu’il est, sans le juger, afin d’écouter sa parole dans sa présence.
Je me connecte à l'univers
Se connecter à l’univers est primordial. Mais Être connecté ce n’est pas se noyer dans le ressenti. Lorsque nous nous mettons en contact consciemment avec cette source vitale, elle nous permet d'être mieux.
Cette Énergie Universelle anime tous les êtres humains. Elle se manifeste notamment par les échanges que vous avez avec les autres, les invitations et les propositions que l’on vous fait, les conseils que l’on vous donne, les rencontres que cette force crée pour vous.
Paolo Coelho : « Lorsque l'on veut vraiment quelque chose, tout l'Univers conspire à nous l'apporter ».
Je m'unis à la divinité
Je ne vis pas à côté du divin, je suis dans le divin : je vis dans le cœur du Déva, je respire dans le Cœur divin des Ange.
Ce qu'il y a de plus déconcertant avec la Divinité, c’est qu’elle peut rester cachée.
Dieu peut être considéré selon deux points de vue, celui de la philosophie et celui de la religion.
Preuve de l’existence de Dieu
Depuis Kant, on distingue habituellement :
La preuve ontologique part du concept de Dieu. L’analyse du concept de Dieu suffirait à prouver son existence, car il est dans la nature même de Dieu d’exister.
La preuve cosmologique part de l’existence du monde. Le monde existe, il lui faut donc une cause. On remonte ainsi à un Dieu comme cause première.
La preuve téléologique voit une finalité dans la nature. Le monde porterait la trace d’un dessein qui doit être attribué à un être intelligent et personnel, et on remonte ainsi à un Dieu.
Le panthéisme est une doctrine philosophique selon laquelle Dieu est tout. Elle se distingue du monothéisme en considérant que Dieu n'est pas un être personnel distinct du monde, mais qu'il est l'intégralité du monde.