À l’origine il s’agissait d’une hypothèse de certains philosophes grecs dont le plus connu Empédocle d’Agrigente ( V° siècle av J. C.), selon laquelle tous les matériaux constituant le monde seraient composés de quatre Éléments : la terre, l’air, l’eau et le feu.
Selon la théorie d’Hippocrate (-460 à -370 environ), le corps était constitué des quatre éléments fondamentaux, air, feu, eau et terre possédant quatre qualités : chaud ou froid, sec ou humide.
Ces éléments, mutuellement antagoniques (l'eau, la terre éteignent le feu, le feu fait s'évaporer l'eau), doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé.
Le chaud est d'une manière générale un principe d'énergie, d'activité et d'impulsion.
Par opposition, le froid est un principe de passivité et de résistance.
Le sec est un processus d'analyse, de séparation, d'individualisation, de contraction et de repli sur le détail ou sur soi. Il se déroule dans une atmosphère rigide et cassante, allant aux extrêmes.
Par opposition, l’humide est un processus de synthèse, de liaison et de collectivisation, d'ouverture sur la globalité et le collectif. Il est conduit dans une atmosphère de détente et de souplesse.
Aristote admettait, comme Platon, quatre éléments ou plutôt cinq éléments : deux éléments opposés, la terre et le feu; deux intermédiaires, I'eau et l'air; et un cinquième élément, l'éther, plus mobile que le feu dont le ciel était formé, et dont il fait aussi dériver la chaleur vitale des animaux.