On parle beaucoup de l’effet miroir dans un couple, au travail, dans la société…
Alors voilà, c’est tout simple :
Pour bien comprendre mon interlocuteur, encore faut il que je me comprenne moi-même.
Accepter l'autre, c'est s'accepter soi. Très souvent, avec un peu de perspicacité et d'écoute, on trouve toujours dans nos colères, nos défenses, nos énervements, une source très personnelle. Un blocage, une peur, une colère, une angoisse... que nous n'arrivons pas à nommer, donc nous l'a rejetons chez l'autre.( c'est plus simple et moins compliqué.)
Généralement, ce qui nous énerve chez l’autre, est le fait qu’il nous renvoi, comme un miroir, une partie de nous que nous avons décidé d’ignorer, de cacher parce que cette partie nous dérange profondément
Jung disait : « Nous percevons chez les autres les mille facettes de nous-mêmes. » .
Les lamas tibétains disent la même chose depuis longtemps : « nos meilleurs maîtres sont nos pires ennemis, ceux qui nous font le plus souffrir. »
Si les tensions ne sont pas écoutées, notre inconscient va nous répéter son malaise, mais avec une intensité accrue, car une solution deviens urgente : Choc, entorse, coupure, fracture… La localisation nous renseigne sur l’origine du problème.
Le traumatisme peut être aussi une tentative de libérer ou de stimuler les énergies.
Si nous prêtons attention à ce signal et en tenions compte, ces traumatismes disparaîtront.
Dans le cas contraire, si nous refusons ou si nous sommes incapable d’écouter cet avertissement, cela pourra évoluer vers une maladie pouvant être mortelle.
Hildegarde de Bingen, au XII° siècle, avait basé toute sa médecine sur la circulation des quatre humeurs. Selon elle, les humeurs changent. La plupart du temps, l’homme provoque ses propres maladies, parce qu’il ne respecte pas les règles de l’équilibre Des humeurs saines donnent le bien être. Les organes et les sens communiquent entre eux par les humeurs.
Elle rejoint et précise la théorie d’Hippocrate (-460 à -370 environ), qui enseignait que: le corps humain dépend de quatre principes, sang, phlegme, bile jaune et bile noire dont l’équilibre induit la santé, et le déséquilibre la maladie.
La santé de l'esprit ou du corps varie en fonction de l'équilibre des humeurs dans le corps.
Pour les anciens, il existe quatre humeurs :
le sang : produit par le foie, il est reçu par le cœur (caractère sanguin ou jovial, chaleureux)
la pituite ou flegme ou lymphe : rattachée au cerveau (caractère lymphatique)
la bile jaune : venant également du foie (caractère « bilieux », c'est à dire anxieux)
la bile noire ou atrabile : venant de la rate (caractère mélancolique).
Les tensions sont des signaux de notre inconscient.
Différents types de tensions : problèmes de digestions, tensions vertébrales, mal être, cauchemars, ou bien fatigue, prendre une mauvaise direction, etc.
Si nous prêtons attention à ce signal et en tenions compte, les tensions disparaîtront.
Dans le cas contraire, si nous refusons ou si nous sommes incapable d’écouter cet avertissement, cela pourra évoluer vers une maladie.
Notre inconscient tente encore une fois, cette fois de manière encore plus importante qu’avec les tensions et les traumatismes de se faire enfin entendre.
La maladie est un échec ou une incapacité à comprendre notre malaise intérieur. Plus le problème est ancien et plus la maladie sera grave.
La maladie nous permet :
1° / De libérer nos énergies négatives qui ont généré des tensions internes. Généralement la seule réponse que nous donnons à notre corps et de l’empêcher de nous parler en calmant la douleur par des médicaments il ne nous reste plus qu’à espérer que notre corps se guérisse malgré nous ! ! !
2°/ De percevoir un signal d’alerte, pour peu que nous décidions de l’écouter. Elle nous parle de ce qui se passe à l’intérieur de nous.
Explications Psychologiques